Développer sa communication digitale est une des premières préoccupations des élus CSE. D’ailleurs, transmettre des informations par la note de service se perd au fil du temps ! Site internet, application mobile, ces nouveaux supports s’installent dans les entreprises. Une tendance qui démontre la modernisation des comités d’entreprise.
Or, malgré l’installation de ces nouveaux outils, certains CSE peinent encore à attirer leurs bénéficiaires sur ces plateformes. Les données analytiques indiquent de faibles visites, le taux d’engagement s’éteint à petit feu, et l’énergie des élus s’épuise dans des efforts dépensés inutilement.
Pas de panique ! Cela arrive à tout le monde 😀 Ce phénomène survient lorsque l’utilisation est encore approximative (NB : ne pas négligez la formation). Or, cette courbe décroissante se redresse très vite, dès que les bonnes pratiques sont assimilées. En effet, le web 2.0 est régi par des mœurs bien à lui. Simplicité, souplesse, personnalisation, proximité, des éléments exigés dans une stratégie de communication digitale.
En règle générale, une communication très structurée, basée sur des principes juridiques, s’impose au discours des élus. Cette exigence s’accentue davantage durant une négociation.
Or, ce langage juridique ne correspond pas aux bénéficiaires et, ressemble vite à du chinois pour les novices des ordonnances et décisions juridiques. Non pas que les textes soient incompréhensibles ! Mais bon nombre de vos bénéficiaires, extérieurs à ce milieu, daigneront lire ces textes lourds et fastidieux.
Une bonne rédaction web nécessite de re-façonner certains textes à la tendance web 2.0 (en savoir plus sur les bonnes pratiques de la rédaction web). Oubliez les listes d’éléments factuels, ou encore les débuts de phrases telles que : “selon l’article 1327 du code du travail etc…”. La simplification est de mise. non pas pour infantiliser vos électeurs, mais pour jouer sur les code de la communication digitale. Par exemple, une bonne pratique consiste à affirmer votre position (cf : le paragraphe ci-dessus), puis, insérer vos références juridiques sous votre textes, de cette manière (avec mise en évidence dans un bloc grisé comme l’exemple ci-dessous) :
Article L2315-34 – Ordonnance n°2017-1718 du 20 décembre 2017 – art. 1
Les délibérations du comité social et économique sont consignées dans un procès-verbal établi par le secrétaire du comité dans un délai et selon des modalités définis par un accord conclu dans les conditions prévues au premier alinéa de l’article L. 2312-16 ou, à défaut, par un décret.
Rédigez un compte rendu clair et concis de vos débats (hors procès verbaux dont la rédaction peut s’externaliser). Dans votre rédaction, instaurez un rythme de lecture suffisamment rapide pour garder l’attention de vos lecteurs. Alternez entre : l’affirmation de votre opinion, la retranscription des propos, et textes juridiques.
NB : Souvenez-vous que certaines informations n’ont pas pour objet d’être partagées, par souci de confidentialité essentiellement.
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En terme de communication digitale, choisir le bon visuel peut faire la différence ! Or, trouver l’image parfaite pour communiquer sur un sujet précis ne suffit pas. L’essentiel consiste à respecter une charte graphique bien définie.
Une charte graphique regroupe et traduit graphiquement tout l’univers et toutes les valeurs de votre CSE ; c’est le support fondamental d’une communication, interne comme externe. Une bonne communication visuelle conserve une cohérence graphique dans ses réalisations, permettant une identification facile de l’organisation.
Remarque
Nous attirons votre attention sur le fait de bien vérifier la provenance de vos images et les conditions d’utilisation. Mentionnez vos sources, si la législation l’oblige, afin d’être couvert en cas de contrôle. Enfin, si vos images proviennent de vos propres clichés pris au détour de l’entreprise et contiennent les visages de salariés, assurez-vous que vous avez l’autorisation expresse d’en exploiter les images.
La notification PUSH est le message qui s’affiche sur l’écran verrouillé de votre mobile. À cela, différentes raisons font l’objet d’un envoi d’une notification PUSH auprès de vos bénéficiaires :
Malgré toutes les qualités que la notification Push apporte à votre communication, elle se manipule à bon escient. Effectivement, selon les règles RGPD de 2018, une autorisation de l’utilisateur est obligatoire afin de recevoir ses informations. Également, le consentement à recevoir des notifications est une règle imposée par les OS d’apple et windows pour les constructeurs d’application. Or, l’abus du Push peut vite être considéré comme une intrusion indésirable au sein d’un espace numérique individuel. Les utilisateurs ont donc la possibilité de désactiver la réception des notifications.
À l’inverse, ne pas solliciter vos utilisateurs par le Push désengage votre cible. Comme l’indique cette étude menée en 2015 par Localytics : l’activation du PUSH augmente de 171% l’engagement des utilisateurs de l’application. Il vous appartient donc de jauger l’importance de vos messages.
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En conclusion, comprenez bien que le site internet CSE et l’application mobile ne sont que des outils. L’enjeu réel est de favoriser la communication entre le CSE, les salariés et la direction. De plus, les tendances actuelles exigent de se conformer aux codes et pratiques modernes, ce qui en complexifie l’usage. Mais, en les appliquant, vous communiquerez efficacement auprès de vos bénéficiaires.
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